Un espace sauvage "à l'anglaise"

Au cours de la promenade on découvre la fantaisie d'un tracé irrégulier constitué de petits sentiers sinueux, bosquets touffus, petites mares, ruisseaux, canaux et cascades... fruits d'une conception toute nouvelle au XVIIIe siècle, celle d'une nature qui doit « s'exprimer » et au sein de laquelle la main de l'homme se fait plus discrète. Cette fusion entre le « peigné et le sauvage » fait de Canon un parfait exemple de cette époque charnière de l’art des jardins (allant de 1760 à 1820).

Le ruisseau du Laizon traverse le parc du château de CanonLa ravissante rivière du Laizon, qui traverse le parc, a été dérivée en plusieurs canaux. Le réseau hydraulique complexe ainsi formé est ponctué de cascades qui donnent un charme sans pareil à la promenade.

Le tracé du jardin anglais si romantique fut influencé par les nombreux voyages que fit son créateur en Angleterre. Accompagné de son ami le célèbre jardiniste Horace Walpole, Jean-Baptiste Elie de Beaumont se rendit en effet à Stowe, Windsor, Kew… et autres lieux de réalisations d’artistes paysagers comme Chambers.